ARTICLE 2 3 Chauffer et Rachaîchir > Article 2 : La climatisation réversible 4/5 Adapter la puissance à la surface Comme pour tout appareil énergétique, la puissance de la climatisation réversible doit être adaptée à la surface concernée. Un système trop puissant pour la taille de la maison ou sous-dimensionné entraîne dans les deux cas une surconsommation. Les éléments peuvent aussi se détériorer plus vite en étant sur-sollicités ou au contraire pas assez. La puissance d’une climatisation est calculée en fonction de l’énergie qu’elle consomme en une heure : on parle de BTU/h (British Thermal Unit) ou de W (Watts), sachant que 1 W = 3,412 BTU/h. Une climatisation de 2000W (ou 2kW) consomme donc 2 kW par heure. En général, on part du principe qu’il faut en moyenne 80 à 100 W ou 273 à 341 BTU/h par mètre carré (source). Ainsi, pour climatiser/chauffer une pièce de 20 m², il faut un appareil de 2 kW. SCOP et SEER, les deux coefficients à connaître La notion de puissance n’est pas la seule à prendre en compte pour choisir votre climatiseur réversible. Deux coefficients permettent de calculer le ratio entre l’énergie consommée et celle restituée sous forme de chaleur ou de froid selon le mode enclenché. le SCOP est le coefficient de performance saisonnier qui indique ce ratio en mode chaud (un SCOP de 4 signifie que l’appareil consomme 1 kW pour restituer 4 kW de chaleur) ; le SEER est le taux d’efficacité énergétique saisonnier en mode froid (un SEER de 3 signifie que l’appareil a besoin de 1 kW pour produire 3 kW de refroidissement). Plus ces ratios sont élevés et plus les appareils sont performants et peu énergivores. Un bon SEER est compris entre 5,6 et 8,5 et correspond à une classe énergétique A+ ou A++. Les indices SCOP sont généralement moins élevés, car le chauffage consomme plus d’énergie que le refroidissement. Un bon SCOP, de classe d’efficacité énergétique A+ ou A, se situe entre 4 et 4,6. Plus d’articles Plus d’articles